Perte d’autonomie : comment l’évaluer et par qui ?

Une personne âgée de votre entourage peut être amenée à perdre de son autonomie. Dés lors de nombreuses questions se posent ? Comment évaluer cette perte d’autonomie ? Sur quels critères, et vers qui se tourner pour cerner cette perte d’autonomie et mettre en place un plan d’action. Cette évaluation est réalisée par des professionnels de santé permets de cerner précisément les besoins de la personne âgée, et de prétendre, le cas échéant, à des aides financières.

Qui peut évaluer la perte d’autonomie ?

Cette évaluation est réalisée par une équipe médico-sociale mandatée par le conseil général. Cette dernière est réalisée au domicile de la personne âgé. Cette équipe est composée :

  • d’un médecin ou une infirmière
  • d’un travailleur social

L’évaluation a lieu le plus souvent à la suite d’une demande d’allocation personnalisée d’autonomie (APA). L’évaluation peut être faite en EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour personnes âgées et dépendantes), l’évaluation peut être par l’équipe de l’établissement sous la responsabilité du médecin coordonnateur.

Comment évaluer la perte d’autonomie ?

La grille AGGIR est un outil permettant d’évaluer le degré de dépendance ou d’autonomie des personnes âgées dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne (calcul du GIR). Ces actes sont chacun classés en trois catégories :

  • « la personne fait seule »,
  • « fait partiellement »,
  • « ne fait pas ».

Au totale une dizaine d’actes sont évalués afin d’évaluer la parte d’autonomie, ces actes étant considérés comme essentiels à la vie quotidienne

  • La toilette,
  • L’habillage,
  • L’alimentation,
  • L’élimination urinaire et fécale,
  • Les transferts (capacité à se lever, se coucher, s’asseoir),
  • Les déplacements à l’intérieur du logement,
  • Les déplacements à l’extérieur,
  • La communication à distance (utilisation du téléphone, d’une alarme, d’une sonnette),
  • La cohérence (capacité à parler et/ou à se comporter de façon logique et sensée),
  • La orientation (capacité à se repérer dans le temps, les moments de la journée et les lieux).

Ensuite sept actes supplémentaires sont évalués dans le but d’élaborer un plan d’aide personnalisé :

  • La cuisine,
  • Le ménage,
  • Le transport (prendre et/ou commander un moyen de transport),
  • Les achats, suivi du traitement (se conformer à l’ordonnance du médecin),
  • La gestion (gérer ses propres affaires, son budget, ses biens),
  • Les activités de temps libre.

Évaluer la perte d’autonomie, quel intérêt ?

Cette évaluation de la perte d’autonomie est obligatoire pour obtenir l’allocation personnalisée d’autonomie. Les handicaps sont classés en six groupes : les GIR (groupes Iso Ressources). Ces groupes GIR sont numérotés de 1 à 6, allant des personnes les moins autonomes aux personnes les plus autonomes. Seuls les GIR 1 à 4 sont éligibles à l’APA. Cependant, les GIR 5 et 6 peuvent bénéficier de l’aide financière des caisses de retraite.

L’évaluation et le classement en GIR vise à fournir une assistance adaptée aux besoins de chaque personnes. De plus, cette évaluation des besoins de chacun sert de base de calcul du montant de l’APA. Cette dernière devant servir au financement de l’aide à domicile :

  • auxiliaire de vie,
  • aide-ménagère,
  • portage des repas,
  • Matériels de déplacement (canne, déambulateur, fauteuil roulant),
  • lit médicalisé (si nécessaire)

En revanche les personnes les plus autonomes (GIR 5 et 6) reçoivent conseils et recommandations. L’objectif étant de prévenir autant que possible la perte d’autonomie des personnes âgées.

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